Les actus

La fête est finie, mais que de joies !
L'événement en vidéo (11 min) :
http://video.montauriol.net/Moissac_950_ans

Du monde, beaucoup de monde pour assister à cette commémoration,et ce, malgré le froid... encore merci à tous de votre participation.

La messe solennelle du diamanche 24 novembre - les cracheurs de feu devant l'abbatiale - le son et lumières éclatant
Retrouvez toutes les photos sur notre album


 L'abbatiale s'habille pour les 950 ans de sa dédicace ...

L'interview de Chantal Fraisse et mgr Ginoux

www.tourismevisio.com/partage/ifrvd.php?vod=7857

 

Moissac, sur le chemin de Compostelle


  L'accueil des pélérins par la communauté Marie Mère de l'Église de Moissac, à l'abbatiale (1 min 26)

Catholiques à Moissac : pierres vivantes dans la cité

http://video.montauriol.net/Moissac_Vie_Eglise
Des rencontres moissagaises à l'abbatiale Saint-Pierre (3 min)

Comment les moissagais (et les non-moissagais) vivent leur abbatiale

Un micro-trottoir de 3 min réalisé par le service communication de l'Eveché de Montauban

 

Exposition sur l'abbatiale en 1063 par le service Patrimoine de la ville de Moissac, à l'Office de Tourisme de Moissac

Jusqu'à fin 2013, venez découvrir à quoi ressemblait l'ensemble abbatial lors de sa consécration. Les fouilles réalisées dans les années 60 ont en effet permis d'identifier des éléments suivants : une nef centrale bordée de collatéraux étroits, sans transept.

 

 Découverte d’une chapelle du XIIe siècle au pied de l’abbatiale Saint-Pierre de Moissac


Les travaux d’aménagement et de mise en valeur de l’abbaye, entrepris début 2013, ont entraîné la découverte fortuite de caveaux et de murs.

L’intervention archéologique en cours a mis au jour une chapelle du XIIe siècle dans un état de conservation exceptionnel. Les murs, conservés sur plus d’un mètre de hauteur, présentent des marques de tacherons que l’on retrouve également dans la tour-porche de l’abbaye, signes que les mêmes artisans ont œuvré pour les deux édifices. Cette chapelle se distingue par la présence de banquettes le long des murs ; elles servaient à la réunion du chapitre de l’abbatiale. Le sol se présente avec des carreaux de terre cuite originels, sous un sol apparent, daté du XIIIe siècle, qui est décoré. Les traces d’usure des carreaux et des ouvertures, permettant d’accéder à d’autres niveaux, nous renseignent sur les espaces de circulation au sein de cet édifice.

Selon sa position, à l’est du cloître, à proximité de la salle capitulaire et dans l’environnement du jardin aux herbes médicinales de l’infirmerie, désigné par le terme occitan « erbolari » [erboulari], les recherches de Chantal Fraïsse (conservatrice du patrimoine de Moissac) permettent d’identifier cette chapelle. Des procès-verbaux de délibérations du chapitre des chanoines, qui ont remplacé les moines en 1626, font en effet état de tenues du chapitre « dans la chapelle Notre-Dame de Lemboulari ». Cette chapelle, dont toute trace avait disparu, n’est cependant pas inconnue des habitants de Moissac. Par tradition orale, une Pietà polychrome du trésor de l’église abbatiale Saint-Pierre, datée du XVe siècle, a traversé les siècles sous le nom de Notre-Dame de Lemboulari. La relation avec la chapelle mise au jour peut être avancée.
© Inrap 2013

Pour Chantal Fraïsse, la découverte de la « chapelle Notre-Dame de Lemboulari » viendrait ranger Moissac parmi les établissements parfaitement « clunifiés », du moins en ce qui concerne l’aménagement de l’enclos monastique et sans doute donc de la liturgie.
Christian Sapin (directeur de recherches au CNRS ; Centre d’études médiévales d’Auxerre) confirme l’importance de la découverte. Ce spécialiste des abbayes clunisiennes explore et connaît de mieux en mieux ce qui semble être une caractéristique de la topographie des groupes monastiques typiquement clunisiens : la présence à l’est du chevet de l’église principale (nord-est ou sud-est) d’une église vouée à la Vierge, reliée à la salle du chapitre et située non loin de l’infirmerie. Le plan de l’état de l’abbaye de Cluny peu après le milieu du XIe siècle (dit Cluny II) semble bien être une sorte de « plan-type » d’une telle organisation de l’espace sacré. Comme pour Charlieu, Marcigny, Paray-le-Monial, Polirone, Lewes etc.., Moissac adopterait donc un tel plan. Cet oratoire dédié à Marie, de belle facture, devait, de fait, jouer un rôle très important dans la liturgie pour les processions et les rites funéraires. Ce qui explique la présence de sépultures dans son environnement proche.